Claudie Haigneré a enthousiasmé le public : plus de 160 personnes ont assisté à une conférence débat en tous points passionnante.
Pour résumer l’intervention de Claudie Haigneré
Claudie Haigneré a enthousiasmé le public : plus de 160 personnes ont assisté à une conférence débat en tous points passionnante.
Pour résumer l’intervention de Claudie Haigneré
Comme prévu, la parution du livre sur le château Bertier est prévue en septembre 2019 . Vous trouverez dans le document joint toutes les informations utiles.
La conférence texte intégral : Hauts et bas des seigneurs de Pinsaguel
Précisions de J.L. Coll concernant les travaux | Renouvellement des adhésions |
Le public attentif | Madame Fines , branche Ysalguier d’Auterive |
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Madame Cabanis présentée par le président avant son intervention |
L’Association des Amis la Cité Des Confluences proposera le samedi 23 mars à 18 heures, à la salle des fêtes de Pinsaguel une très intéressante conférence sur les Capitouls pinsaguélois.
Du moyen-âge à la révolution la ville de Toulouse fut administrée par des magistrats qui appartenaient aux familles aristocratiques, et possédaient de beaux hôtels particulier dans la ville, mais aussi de riches propriétés foncieres et de nobles habitations dans les campagnes alentour.
C’est ainsi qu’à Pinsaguel ,du 13ème au 17ème siècle les châteaux Filhol, et Ysalguier-Bertier, furent les résidences de nombreux Capitouls toulousains qui jouèrent un rôle important dans l’histoire de la ville.
C’est ce que nous racontera madame Danièle Cabanis, professeur émérite des facultés de droit de Toulouse qui a accepté de se pencher sur quelques uns de ces personnages influents pour nous parler de leur action à Toulouse, et du pouvoir et du prestige qu’elle leur donnait à Pinsaguel. Des descendants des familles Tilhol et Ysalguier devraient ajouter leur témoignage à son exposé.
Nous apprendrons, sans nul doute, bien des choses sur l’histoire de ces grandes familles qui ont donné à Pinsaguel ce beau patrimoine architectural qui fait le charme et l’élégance de la ville.
La conférence de madame Cabanis fera suite à l’assemblée générale de l’association qui se tiendra à 17heures. Cette assemblée est ouverte à tous ceux qui s’intéressent au devenir du château Bertier et qui veulent être informés des actions que mène l’association.
Nous clôturerons l’après-midi par un moment de partage convivial.
Vendredi 21 décembre. Après un apéritif convivial, magnifique soirée « autour de la forêt » . Sophie Maillé et Xavier de Muyser , garde forestier ont passionné l’auditoire bien au delà du thème de la projection.
19h15 : Ouverture de la soirée autour d’un apéritif.
20h – Projection du film complet (1h20).
21h20 – Echanges autour du film en présence de Sophie Maillé, chargée de l’Observatoire des Forêts des Hautes-Pyrénées pour «Nature En Occitanie».
La soirée est organisée par l’association «Les Amis de la Cité des Confluences», avec l’appui de «Nature En Occitanie» et de la Mairie de Pinsaguel.
L’Association de l’Amicale des Anciens du Centre National d’Etudes Spatiales de Toulouse, le Comité Toulouse Sud de la Société des Membres de la Légion d’Honneur ainsi que des adhérents de l’Association de la Cité des Amis de la Confluences se sont donné rendez le 10 Octobre après midi pour une visite commentée du Château Bertier ; Jean Louis Coll et Antonio Güell ont présenté respectivement l’histoire ancienne et moderne du château ainsi que les perspectives de valorisation. Les participants ont pu ensuite visiter le Château ainsi que le parc ; l’après midi s’est terminé par un goûter préparé par Valérie Vaurs (Aux Gens Heureux) et offert par l’Association des Amis de la Cité des ConfluencesPrés d’une centaine de personnes de ces 3 Associations ont participé à cet après-midi. |
Premier week-end enchanteur avec l’exposition du collectif ARTUEL et un public conquis par le château et curieux de son histoire. |
Belle réussite pour la soirée Ciné Plein Air!
En attendant le pique-nique et la projection , apéritif musical avec le quartet jazz Madame. | |
Animation du 26 mai : La grande salle du château était comble cet après midi du 26 mai afin d’apprendre et échanger concernant les pratiques de l’agroécologie en Afrique et chez nous.
L’agroécologie est une alternative à une agriculture intensive basée sur l’artificialisation des cultures par l’usage de produits chimiques(engrais, pesticides…) et d’énergies fossiles. Elle promeut des systèmes de production agricole valorisant la diversité biologique et les processus naturels. L’agroécologie est portée par des mouvements sociaux défendant la souveraineté alimentaire et l’agriculture paysanne. Elle interroge également notre façon de consommer et soutient le développement de circuits courts afin de restaurer un lien entre nos aliments et leur mode de production.
Après une brève introduction par le maire J.L. Coll, Antonio Güell , président des Amis de la Cité des Confluences a présenté le programme de l’après- midi : conférence table ronde et débats.
Hassan Aslafy, est le fondateur de l’ONG l’Orange bleue . Spécialiste en matière de d’agroécologie et de permaculture il nous a expliqué comment il a pu développer avec une centaine de producteurs du Burkina Faso, dans le village de Nouna, la culture biologique et équitable du fonio.
Cette graine ancestrale, connue dans l’Egypte ancienne est produite en agriculture biologique et diffusée en commerce équitable, par la société Gaia, à Graulhet dans le Tarn. Vendue en Europe, elle soutient des emplois et des producteurs du Burkina engagés dans un modèle de polyculture écologique. Le projet appuie également des initiatives locales pour éduquer à la paix et au dialogue entre les cultures et les spiritualités.
Une vidéo a montré aux participants en quoi cette production bio est devenue essentielle pour les producteurs locaux et leur famille, du fait de sa précocité et des emplois induits par le traitement des graines. Ce qui ne nuit pas au maintien des autres cultures traditionnelles , mil sorgho, maïs, soja.
Enfin après quelques échanges avec la salle , nous avons découvert et écouté avec plaisir Zaki Diarra musicien , joueur de Kora et conteur malien .
Dans une deuxième partie une table ronde animée par JCL Gouze d’ACdC a réuni Pierre Besse et Angel Alègre , producteurs locaux et fournisseurs d’AMAP, Marie Perraud du réseau Floréal Toulouse-Andalousie, William et son projet d’aquaponie à Pinsaguel. Chacun a présenté brièvement son parcours et décliné avec conviction son approche agroécologique au niveau de l’ exploitation : pratiques culturales respectueuses de l’environnement et de la santé alimentaire , avantage des circuits courts type AMAP qui rapprochent producteurs et consommateurs. Ils nous ont fait part de leur optimisme face à la maléfique agriculture industrielle , oui une agriculture paysanne est possible.
Et bien sûr l’aprés-midi s’est poursuivie par les dégustations prévues : bissaps, taboulé et gâteau de fonio à l’interieur, blanc limé crudités et charcuteries des AMAPiens dehors .
17 mars 2018
Devant une centaine de spectateurs, il a retracé l’histoire de Pomel, qui a marqué la vie pinsaguéloise de la fin des années 1950 à la fin des années 1970.
La création de cette entreprise est née de l’amitié entre deux familles en Algérie, les Mélia-Bastos producteurs de tabac et les Sabaté-Güell producteurs de vin, son nom est d’ailleurs la contraction du nom de Paulette Mélia.
La confiscation des biens après l’indépendance de l’Indochine, celle de Madagascar puis la guerre d’Algérie pousse bientôt la famille Mélia au retour en France.
Le fils des Mélia est alors ami du fils des Lot de Laurencin, descendant des Bertier et propriétaire du château ; pour des raisons économiques le château Bertier à Pinsaguel est cédé à la Société Pomel, moyennantun bail emphytéotique de 99 ans ; il est alors décidé d’investir dans une plantation de pommiers.
A ce moment, ils s’adjoignent les services du père d’Antonio Güell, ingénieur chimiste, et s’associent avec Guy de Gaujac, ingénieur agronome et agriculteur à Pinsaguel. C’est ainsi que le petit Antonio vient s’installer au château Bertier en compagnie de plusieurs familles de travailleurs italiens.
Pendant plus d’une dizaine d’années, ce sont plus de 600 hectares de pommiers (250 à Pinsaguel, 150 à Roquettes et 210 à Roques sur l’emplacement du centre commercial actuel) qui composent le paysage, jusqu’à 250 employés logés et nourris dans l’aile Ariège du château, 35 semi-remorques qui partent de Pinsaguel chaque jour pour livrer les fruits dans l’Europe entière.
Sur place, au château, des entrepôts frigorifiques sont construits sur l’emplacement du Gipsy et de l’actuelle Muscadelle, et des chaînes de calibrages y sont installées. L’échec d’une des variétés de pommes et les répercussions des nouvelles Politiques Agricoles Communes de l’Europe vont marquer la fin de l’aventure.
Une diversification sera tentée au début de l’année 1970 avec l’installation des premiers ordinateurs Bull (70 mètres de machines dans l’aile Garonne), la fabrication de roulements à billes pour les Caravelles (une erreur de calcul mettra fin à cette tentative), puis la fabrication d’emballages plastiques pour l’agroalimentaire.
En 1979, le site arrête définitivement ses activités, le château est vendu et les terres données en fermage.
Confluence n° 42 • Bulletin d’information municipal de Pinsaguel